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LE POUVOIR DES HABITUDES

Chaque début d’année, après avoir fait le bilan de l’année qui vient de s’achever, on aspire à prendre de nouvelles résolutions. On aspire à un nouveau départ, à mettre en place des habitudes, pour devenir une meilleure version de soi, à mieux exploiter son corps et son mental. On édite alors, une longue liste de “To do” comme : Faire du sport, bien s’hydrater, mieux manger, arrêter de fumer, lire un livre chaque mois, se préparer au marathon de Paris…

Habitude : 
nom féminin
Manière usuelle d'agir, de se comporter (d'une personne). Prendre une bonne, une mauvaise habitude.
Manière ordinaire, habituelle d'agir, de penser, de sentir, propre à quelqu'un ou à un groupe de personnes : Ils ont l'habitude de déjeuner au restaurant le dimanche. ... C'est une question d'habitude. Usage répété de quelque chose qui crée un besoin chez quelqu'un : Se défaire de l'habitude de fumer. 

Il y a donc de bonne et de mauvaise habitude, et lorsqu’on veut s’améliorer, notre objectif est de se débarrasser des mauvaises habitudes. Mais je vais peut-être t’apprendre quelque chose, une habitude ne peut s’effacer ! L’habitude est un mécanisme ancré en nous, et la simple volonté de s’en débarrasser ne suffit pas ! Est-ce que seule ta volonté, te permettrait de te débarrasser de ta capacité à conduire, ou à lacer tes chaussures ?

Charles Duhigg dans son livre, “le pouvoir des habitudes“, relate un tas d’études sociologiques, qui nous permettent de comprendre ce qu’est une habitude, à ne pas confondre avec une dépendance (addiction).

Pas toujours consciente, comme en pilote automatique, plus de 40% de nos actions sont des habitudes, des mécanismes comme se brosser les dents, notre façon de se préparer le matin… Et s’il l’on veut réussir à remplacer une mauvaise habitude par une bonne, il est nécessaire de comprendre son fonctionnement.

L’habitude se construit par la répétition d’une boucle.

La stimulation (stimulus) qui déclenche l'habitude, capté par nos 5 sens, la stimulation active nos pensées.
Par exemple : L’odeur parfumée d’un bon gâteau qui nous met l’eau à la bouche. La cacophonie des klaxons dans les bouchons sur la route du travail, qui tout de suite nous énerve. La vue d'un aliment, d'un animal que l'on déteste. 

La routine : Enclenchée par la stimulation,  l'action est soit physique, se cacher les yeux derrière les mains, râler seul(e) au volant de sa voiture, acheter des gâteaux). Elle peut être aussi mentale :  rêvasser, se concentrer, ou encore émotionnelle et laisser éclater sa joie, sa tristesse, sa peur...

La récompense : c’est le pourquoi, la raison d'être de notre habitude. Elle est la conséquence de l’action automatique, mécanique, souvent inconsciente. S'exprimant souvent comme une satisfaction, une gratification, par exemple : La sensation de bien être après le sport, de propreté après s’être brossé les dents ; ou l’accomplissement après la réussite d’un projet.

Ton regard s’est arrêté sur le mot récompense, n’est-ce pas. Tant mieux, car c’est la récompense qui nous pousse à répéter les actions, ce qui créent finalement l’habitude. Mais quel type d’habitude ? Notre cerveau recherche constamment la gratification immédiate, comme lorsqu’on a fait une grosse séance de sport et que l’on se pèse dés de lendemain pour voir s’il on a perdu du poids. Et c’est en partie l’appréhension de cette récompense qui nous fait abandonner la prise des bonnes habitudes, et pourtant la récompense existe.

Il y a 3 facteurs qui nous empêchent de maintenir de bonnes habitudes :

La procrastination. Identifier le déclencheur, analyser la pensée et finalement remettre l’action à plus tard.

La frustration de ne pas voir le résultat immédiat, l’impatience. La frustration de se défaire de ses usages ordinaires, faciles, et mécaniques.

La facilité, en s’autorisant une récompense immédiate, sans passer par la case routine. La facilité d’abandonner.

Sortir de sa zone de confort pour créer une bonne habitude.

Mais pas seulement pour créer une bonne habitude, il suffit d’avoir la bonne méthode. On commencera par être spécifique, oui comme pour la définition d’un objectif, notre habitude doit être SMART, intelligente donc ! Plus précisément, spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporellement définie. Bien définir sa nouvelle routine, sa bonne habitude optimisera sa réalisation, et identiquement pour se débarrasser d’une mauvaise habitude, c’est pas à pas, avec bienveillance, que l’on décortiquera celle-ci pour remplacer uniquement l’étape de la routine.

ATTENTION : Une habitude à la fois !

Exemple : Je veux me débarrasser de mon habitude de me ronger les ongles.

  1. J’analyse cette habitude : Quand, comment, pourquoi ? Je me ronge les ongles, à chaque fois que je suis stressée, ou que je m’ennuie. C’est donc le stimulus. L’ennuie, le stress sont les déclencheurs de cette mauvaise habitude.
  2. Je crée les conditions idéales, et je remplace l’action de me ronger les ongles par une autre. Ici par exemple, je prends un instant dans un endroit calme pour méditer et par la suite je choisis de me faire une manucure, ou un auto-massage des mains.
  3. Je me félicite d’avoir de jolie main, et d’avoir maitrisé mon ennui et mon état de stress. Je peux partager la photo de ma nouvelle manucure avec un proche de confiance, auprès duquel je me suis engagé(e) verbalement. La gratification extérieure, va au-delà de la récompense, c’est un encouragement à répéter l’opération.

Bien sur il faut croire en l’atteinte de son objectif, croire en sa capacité. C’est pourquoi il est essentiel d’éditer son habitude, avant de s’y lancer tête baissée. En cas d’échec, cela ne remet pas en question notre volonté, cela signifie simplement que la stratégie, la routine mise en place n’est pas à la hauteur de nos attentes, de la récompense, ou n’est pas SMART. À noter que pour ancrer une habitude dans notre cerveau, celle-ci doit être répétée encore et encore, il faudra entre 21 à 60 jours de répétition pour que l’action devienne une habitude.

Et si tu souhaites ancrer une belle habitude, toute simple dans ton quotidien. Souris !

Souris à la lecture de cet article, souris le matin au réveil, par gratitude de t’être réveillé, souris, lorsque tu te regardes dans un miroir. Souris lorsque tu penses à tes proches. Souris lorsque tu regardes ta montre. Composant de l’humanité et universel, le sourire éloigne le stress, il est communicatif, et de plus cette nouvelle habitude boostera ton système immunitaire. Oui sourire envoi le signal à ton cerveau que tout va bien. Alors Souris.

Ah oui, puis j’oubliais… Une bonne habitude en entraine une autre…

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